Bien que l’Egypte ait criminalisé les mutilations génitales féminines (MGF) en 2008, Soheir al-Batea, 13 ans, est morte le 6 juin 2013 après qu’un médecin a effectué la pratique à l’instigation de son père. Malgré cette interdiction, la médicalisation de la pratique est en hausse et l’on estime que 72% des procédures sont effectuées par des médecins dans des cliniques privées. La mort de Soheir souligne de manière tragique les graves conséquences des MGF, indépendamment du fait qu’elles soient ou non pratiquées au sein d’un établissement médical. Le médecin, le Dr Raslan Fadl, aurait été interrogé par un procureur et libéré sous caution en attendant les résultats de l’enquête.
Les organisations égyptiennes de droits humains sont préoccupées par les informations selon lesquelles le ministère de la Santé ferait pression sur la police pour que le crime soit qualifié de «négligence médicale» et non pas d’homicide involontaire à la suite de…
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